Hermitage

...une refuge en mots

Pensée

Ce qui s'est passé n'est pas arrivé sans raison.



Remarque

Un réseau de polices propres

La haute mer connaît de nombreux dangers. Nous n'avons pas cherché à nier les dangers qui existaient. Au lieu de cela, nous les avons nommés et montrés. C'est ainsi que nous avons pu surmonter notre peur.

Si, comme je l'ai fait, on a tissé une matrice fixe à partir de ses propres pensées et idées, il ne s'agit plus, dans la création d'une œuvre, que de la stabiliser, de la simplifier ou de l'épurer. Ce faisant, nous avons accepté nos particularités comme étant constamment efficaces. Tout ne s'est pas bien passé avec ce que d'autres personnes nous ont déjà dit sur la vie et le monde. Nous aussi, nous avons pensé à quelque chose. Nous voulons essayer de conserver la valeur de ce que nous avons déjà reconnu comme vrai. Nous faisons cela pour que nos tâches ne soient pas interminables. Nous avons supposé qu'elles avaient une raison d'être, ce qui les a rendues implicites. C'est ce qui les a rendues réalisables.

Chaque époque a son propre symbolisme. Les gens considèrent comme déterminant quelque chose qui existe dans le présent. Une mode des hommes reflète la manière dont ils la gèrent. J'ai sans doute eu raison de chercher une vérité préétablie, qui tienne la route au-delà de ce qui vient de se passer chez nous. Sans s'approprier quelque chose de bon, que l'on a trouvé juste, un homme ne réussirait probablement rien de durable. Une œuvre serait alors déjà considérée comme caduque après son achèvement. Cette chose à laquelle nous nous sommes référés dans la vie doit contenir quelque chose de donné dans son intégralité. Ce que nous en avons connu, nous voulons le reproduire. Pour satisfaire à cette exigence, nous nous sommes limités aux circonstances locales et temporelles telles qu'elles se sont présentées à nous lorsque nous avons établi quelque chose à ce sujet.

Une chose se base sur une autre chez nous et doit ainsi devenir moins importante parce que nous l'avons comprise et attribuée telle qu'elle est. Nous avons à l'esprit notre unité en tant qu'être humain. Nous la reflétons de temps en temps par notre être. Notre œuvre en contient aussi une partie. Nous l'avons reconnu ainsi. 

Nous nous sommes penchés sur cette question. Ce faisant, nous sommes parvenus à une vue d'ensemble de ce qui a été vrai à nos yeux. Nous avons cru que cela avait une signification pour notre vie. Plus nous avons réalisé en profondeur la propre cause que nous défendions, plus il nous a été facile de l'affirmer au quotidien. Nous avons alors enfin avancé avec une grande force. L'occasion s'est présentée. Tout en nous a pris de la vitesse. 

C'est ainsi que j'ai créé dans mon fichier, à l'aide de la création linguistique, quelque chose qui me correspondait. Ce qui a été réalisé doit un jour pouvoir être évalué et présenté à quelqu'un. En attendant, nous savons, grâce au vent qui souffle, quand et où quelque chose sera prêt à être fait. 

Nous avons déjà aménagé beaucoup de choses. Le résultat nous a fait plaisir. Nous avons accès à une œuvre digne de ce nom. Nous savons que nous sommes là pour défendre notre propre cause.

Nous avons intégré dans l'œuvre une partie de ce que nous avons appris à bien connaître au fil du temps, à l'endroit prévu à cet effet. Nous l'avons localisé et respecté. Nous y avons intégré l'idée et avons ainsi réalisé quelque chose qui nous était déjà propre. De cette manière, nous avons provoqué un véritable progrès chez nous et avons réalisé quelque chose qui a été bon pour notre cause. Les vagues que notre travail a fait pendant ce temps ont résulté de l'interaction avec les vents que nous avons également ressentis dans la vie. 

Nous avons donc volontiers entrepris d'intégrer ces événements de notre travail dans notre propre existence, afin de les mettre en évidence. Nous connaissions bien certaines de ces choses et les avons donc intégrées dans notre exposition. Ce que nous avons pris en compte en parlant de nos choses devrait aussi, d'une certaine manière, avoir une signification pour les autres hommes de ce monde. 

Cela peut se justifier. Pour cela, je regarde ce qui a constitué une réflexion. 

Un miroir nous renvoie un peu de ce jeu d'ombres et de lumières qui nous a conditionnés dans l'existence. Nous aussi, nous avons reflété une partie de ce qui est apparu chez nous. Nous devons en être conscients. Une confrontation avec les événements de la vie a déjà eu lieu. Quelque chose a agi sur nous. Une telle chose doit être la même pour tous les hommes. Cela a correspondu à leur nature, telle qu'elle est. 

Nous avons alors obtenu, par des gestes et des actions, quelque chose qui était déjà en soi à la hauteur de la vérité de ce monde. Notre destin a ainsi été scellé. Après tout, c'en était un. Ce que l'on pourra y lire sera de la même qualité que le vrai, qui est à la base de tout ce qui est donné.



Documentation

La fixation

Une vision interne des événements de l'existence d'un être humain nécessite de l'ordre. Elle a été réalisée avec calme. Nous avons renoncé à tout pour la rendre vraie. Ce qui a été bon le sera de lui-même. Cela s'est produit sans raison. Notre intervention n'a rien amélioré. 

Le fait de pouvoir expliquer la cause d'un phénomène a souvent déjà servi à dissoudre un tel phénomène, c'est-à-dire à le faire disparaître. Cela a alors fait défaut et l'homme est devenu instable ou est resté sans nécessité. On lui a enlevé ses problèmes. Il n'a alors plus rien apporté. Tout a échoué.  

C'est là que nous avons déterminé ce qui pouvait être sauvé. Une désignation de ce qui est donné est en cours. Mais nous sommes encore trop loin pour la réaliser. Nous savons déjà que nous pouvons compléter nos pensées et nous le faisons, mais nous n'avons pas encore atteint tout ce que nous voulions.

Nous n'avons rien gagné à une analyse et l'avons donc gardée pour nous. Nous avons accepté notre existence et affirmé notre existence telle qu'elle a existé. Quelque chose est ainsi entré en vigueur chez nous. Chaque chose a son essence propre. Il en va de même pour nous. Nous nous sommes reflétés dans cette essence et avons ainsi acquis son prestige. Nous n'avons pas seulement conservé ce qui était bon, nous l'avons aussi préservé de la dégradation. C'est ainsi que nous avons acquis nos qualités. L'un correspondait à l'autre.  

La connaissance qui nous est donnée implique le chemin que nous empruntons. Nous en sortons grandis, c'est ce qui a fait la différence. Même si nous avons parfois été insatisfaits de notre vie, nous avons aimé accomplir nos tâches. 


Impulsion

Pression et contre-pression

Ce qu'un environnement t'a imposé ne représente à lui seul que la moitié de ce que tu as subi. L'autre moitié devra être entièrement représentée par ton action. Tout cela est réparti à parts égales entre nous. 

Il y a une certaine réactivité en toute chose. Celui qui tire sur les autres a aussi apporté quelque chose sur lui-même. Il a au moins fait naître une résistance. 

Ce qu'un être humain vit est aussi lié à des circonstances qui ont correspondu à son physique. Nous sommes chargés de toutes sortes de choses. 

Notre environnement nous a mis à l'épreuve. Nous l'avons reconnu et nous nous y sommes adaptés. Les forces qui ont agi sur nous ne nous ont pas toujours convenu. Certaines d'entre elles ont été justes et bonnes, mais d'autres ne nous ont rien apporté de bon. Nous avons parfois été mis à l'écart ou laissés de côté. Il est évident que l'homme a souffert des influences néfastes qu'il a subies. Il n'a pas toujours su les repousser.

Afin de nous défendre contre les comportements qui nous sont nuisibles, nous avons observé l'homme et son essence. En nous basant sur l'idée que nous nous faisions de sa complétude, nous avons trouvé notre propre forme et nous l'avons été. Cela a assuré un équilibre des forces. Il ne nous a pas fallu plus qu'un équilibre des forces pour nous affirmer face à son environnement.  

C'est là qu'une résistance chez nous a conduit à un renforcement de notre part. Nous avons pris ce joug sur nous. Une telle réaction nous a fait grandir. Mais notre bonheur n'a prospéré que lorsque nous avons retrouvé la paix. Nous l'avons bien gardée. Ne pas se laisser déposséder d'une telle chose a été une condition préalable pour que quelque chose trouve sa place chez nous. 

On a parfois mis dans la balance des éléments qui ont joué contre nous. C'est pourquoi nous n'avons pas considéré notre existence comme exempte de difficultés. Nous n'avons pas permis aux querelles de progresser, mais nous nous sommes plutôt rendus indépendants de ce qu'elles ont provoqué parmi les hommes. 

Avant toute chose, nous avons admis que nous ne devions pas nous soucier de ce qui s'est passé. Ce sera aussi vrai. Nous avons fait face et nous avons respecté ce qui était valable pour nous.  

Les problèmes qui ont existé dans notre environnement ont également impliqué une chance correspondante pour nous de faire quelque chose de bien. Nous la maintenons en grande partie, si cela est possible, parce qu'elle a mis en route une tâche pour nous. 

On fait tout ce que l'on doit, du mieux que l'on peut. Personne ne doit se retrouver sans rien lorsqu'il réalise son projet. 



Pensée

Un arbre qui ne sait pas se balancer avec le vent se brisera dans la tempête. 



Pensée

Ce qui a semblé être un obstacle pour l'un a été un pur plaisir pour l'autre.



Pensée

Une tâche qui n'a pas d'évidence n'a pas été urgente. Mais une fois, on aimerait avoir obtenu l'accès à la participation. Tout homme de renom s'est d'abord réalisé une fois, avant de devenir capable de bien exister.



Discours

Préface

Chère lectrice, cher lecteur

Ici, sur le wiki 'Beggar's Einsiedelei' ou 'Einsiedelei', vous pouvez consulter tranquillement une partie des textes qui ont marqué le début de la rédaction d'œuvres personnelles pour Mathias Schneider. Cette page est en fait son refuge pendant cette phase de son activité artistique. Ce n'est que bien plus tard que Schneider l'a rendue accessible au public, alors que de nombreux autres wikis qu'il avait créés étaient déjà en ligne. Le contenu de ce site est maintenant disponible dans une version légèrement modifiée. Il a essayé de les rafraîchir et de les compléter.

Les réflexions et les idées qu'il a reprises lors de son élaboration l'ont fortement occupé vers les années 2010 à 2012. A cette époque, Mathias Schneider s'est trouvé dans une situation où il s'est consolidé en tant qu'artiste. Il espère qu'une restitution de ces contenus contribuera à une meilleure compréhension de son travail artistique.

Les textes cités ici lui sont déjà parvenus par moments. Ils l'ont soutenu et fortifié en des temps difficiles, alors qu'il n'était pas encore sûr de beaucoup de choses pour son existence. Vous trouverez peut-être ici quelque chose qui vous aidera à lire sa page 'Ermitage'. Les écrits présentés ici doivent au moins être considérés comme un exemple de tels moments, tels qu'ils ont accompagné l'une de ses phases de consolidation.

Dans cet esprit, il vous souhaite une bonne lecture de son wiki 'Ermitage' et vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, ses salutations distinguées.

avec mes salutations les plus cordiales

l'auteur Mathias Schneider


Mise en forme de la langue

Une pondération

Ce que Mathias Schneider a apporté comme mots dans ses écrits est maintenant à sa disposition comme substance. Dans le mélange des émanations temporelles, il a trouvé son chemin et s'est imprégné de quelque chose d'essentiel. Le fait qu'il ait reproduit sur ses wikis, dans sa propre fiche, une partie de son monde d'idées, doit signifier qu'il l'a reflété ici. C'est ainsi que ses textes disent quelque chose de la manière dont les choses se passent chez Schneider.

L'essence d'une personne nous est révélée par une connaissance de sa vie. Nous en avons volontiers parlé et avons ainsi réalisé quelque chose de précieux et d'important pour nous. Celui qui s'y retrouve devrait aussi y reconnaître quelque chose de lui-même. La découverte de l'équivalence d'un être humain devrait être un véritable trésor pour nous. L'avoir mis à l'abri devrait faire du bien à certains. 

Comme le beau temps, les bonnes pensées ont été entendues sans dommage. Avec une certaine bonté, on se présente à juste titre à son entourage. C'est pourquoi nous montrons de quel bois nous sommes faits, afin que l'on puisse y voir le reflet de ce que nous avons dit. Ce que nous sommes n'a pas changé au cours de notre vie. Une telle vérité existe par elle-même, car elle concerne la vie en soi.

Nous avons été indépendants de notre environnement. Nous l'avons fait et avons ensuite reconsidéré certaines des choses qui nous caractérisaient. Tuile par tuile, la mosaïque de notre propre monde imaginaire s'est complétée chez nous. Nous avons su nous en servir. 

Une telle réaction de notre part à notre propre monde de pensées et d'idées nous a stabilisés. Notre manière d'aborder ce sujet a également été bénéfique. Il est vrai que nous avons travaillé dur pour mettre en évidence ce qui nous était donné. C'est ainsi que quelque chose s'est présenté à nous.

Ce que nous avons demandé de nous, nous l'avons entre-temps examiné en détail avant de le réaliser. La mise en évidence du monde complet de nos idées les rend réelles. Ce que nous trouvons ainsi représente quelque chose chez nous. L'importance que nous avons accordée aux choses auparavant a une certaine pertinence. Cela doit signifier quelque chose. Pour nous, quelque chose sera donc possible. Nous devons gérer cette conséquence.   

Il est nécessaire de préserver quelque chose de bon. Nous pouvons dire à juste titre qu'un équilibre du donné s'est produit chez nous après que la balance a trouvé sa position de repos. Tout s'équilibre. Ce que cette chose révèle devrait être vrai. Ce n'est que dans cet état que l'on peut facilement en déduire ce que signifie quelque chose qui s'est répercuté sur nous. Cette justice à laquelle nous avons aspiré apparaît aussi qualitativement. Elle sera entendue. 

En tant que quantité, elle est reconnaissable. Nous avons exprimé quelque chose avec des mots spécialement pour cela. Le formalisme que nous avons trouvé pour cela a attribué la même chose à tous les hommes. Cela signifie que chaque homme a eu la même capacité. Personne n'est apparu meilleur que l'autre dans des domaines tels que la vie.

Nous y avons cru. Nous avons ainsi déjà établi quelque chose dont l'importance pour notre cause devrait, avec le temps, devenir visible pour d'autres personnes.  


Impulsion

Un plan de construction imaginaire

Détends-toi et regarde vers le haut. Une espérance personnelle doit te venir en aide. 

Du cercle au carré et inversement, le chemin de l'homme le conduit à une réalisation des constructions. Il reconnaît alors les corps nus et s'y adapte. Il s'aligne fidèlement sur le fil à plomb et se tient en retrait là où il peut bien le faire. Ce n'est qu'à regret qu'il efface la poussière. 

Nos choses doivent être solides. C'est ainsi que nous faisons avancer les choses. En premier lieu, nous réalisons ainsi nos propres souhaits. 

Nous avons parfois eu envie de faire le bien. C'est là que nous voyons les limites du possible. Ce que nous avons fait et ce que nous avons pu faire n'a pas toujours coïncidé. Certaines œuvres se sont perdues parce qu'elles n'ont pas eu l'occasion d'exister.

Nous avons donc cherché une solution simple. Nous avons d'abord accepté quelque chose d'évident. En fonction de l'accessibilité d'une chose, nous nous sommes réalisés et avons ainsi vécu de nombreuses situations heureuses. Nous avons tenu compte de ce qui était disponible. 

Pendant ce temps, l'inexplicable a échoué. Même si on nous a demandé des choses bizarres pendant que nous marchions, nous avons répondu. Le droit de poser des questions nécessite une réponse. Ce que l'un a pris pour lui, l'autre ne doit pas en être privé. C'est pourquoi nous sommes en accord avec la société, qui a prévu la même chose pour tous les hommes.

Le noyau dur chez nous y est comme le noyau dur de tout autre être humain. C'est ainsi qu'il est apparu. C'est là qu'il apparaît. Celui qui nous a réduits à être ce que nous lui paraissons être au fond de nous-mêmes a essayé de nous clouer sur cette position et ne nous a rien accordé de bon en dehors de cela. C'est là que nous reconnaissons ce qu'il en est. Nous reconnaissons concrètement qu'à l'intérieur de nous, quelque chose s'est opposé à tout. Cette partie intérieure doit être considérée comme un triangle. Rien de tout cela n'est visible pour les autres. Nous aussi, nous n'avons fait qu'entendre ce qui se trouve en nous.

Tout ce qui s'y ajoute est lié à ce que nous sommes, mais cela reste ce que c'est. Le triangle à l'intérieur de nous ne donne rien de lui-même et n'absorbe rien. Il s'agit de toute façon d'une image abstraite pour quelque chose qui doit être compris de manière plutôt subtile. Il est donc donné. Nous le réalisons. 



Impulsion

Ce n'est que lorsqu'on m'a lâché que j'ai pu me raviser.



Méditation

Trouver son chemin

Dans le texte qui suit, j'aimerais m'adresser au lecteur, avec tout le respect que je lui dois, à la deuxième personne du singulier. 

La première chose que tu dois faire ici, c'est de te construire un peu. Ne renonce pas à classer correctement tes objets, une fois que tu auras fait le premier pas.

Ensuite, s'il te plaît, arrête-toi un instant et insiste sur ce que tu as mis en place pour toi. Si tu as enfin le sentiment d'être pleinement là, l'œuvre doit te réussir. Tu auras alors probablement compris ce qu'il faut faire. Mets cela en pratique dès que tu as acquis une clarté sur ce que signifie être là et agir. Je souhaite que tu réussisses quelque chose de bien de cette manière.

Engage-toi suffisamment pour ton œuvre avec la force qui t'a été donnée, s'il te plaît. Commence par te souvenir, par te situer. Tu dois être conscient de ce que les circonstances de ta vie représentent de bon pour toi. Cela doit t'apporter un peu de certitude quant à ton propre chemin.

Rappelle-toi ce que tu t'es attribué comme impulsions auparavant. Grâce à elles, quelque chose de juste doit être à ta portée. Détermine ce que cette expérience a été pour toi et reconnais ce qui t'est déjà venu en tête comme idée vraie. Pendant ce temps, en raison de cette détermination, détache-toi de tout ce qui est loin de toi et conforme-toi à toi-même, comment il a été possible de faire une telle chose. Ensuite, tu dois réussir quelque chose de bien avec peu d'efforts. En toute légitimité, tu orienteras tes actions dans ce sens et tu réaliseras ainsi quelque chose.

Crois en toi. Tu recevras ainsi la force dont tu avais besoin pour reconnaître le bien de ce qui a été dit sur ce que tu es. Renforce ainsi ton unité et ta solidité. Réveille-toi en tant qu'être humain et épanouis-toi. Équipe-toi de quelque chose d'approprié, comme tu l'as souhaité. Toi aussi, tu as été quelqu'un qui voulait du bien à ses semblables. Mets-toi à l'œuvre dès que tu as réussi à comprendre quelque chose de ce qui constituait ta tâche. Oui, passe à l'action. Assume-toi et va de l'avant. Rien ne doit te déranger.  

Cultive ton champ avec une pensée juste. Porte-la sur toi comme elle s'est présentée chez toi. Ne renonce pas à gérer tes affaires correctement. Ainsi, tu finiras un jour à temps ce que tu as à faire. C'est quelque chose que tu veux accomplir. Tu sais que tu as déjà réalisé quelque chose pour toi de cette manière, ce qui a amélioré tes choses. Tu veux pouvoir le refaire. 

Il paraît que c'est beau d'être dans le monde. Mais il a aussi été terrible d'être dans le monde. Les deux sont censés être aussi vrais que ce qui est écrit ici. Il y a eu chez nous des moments où nous avons vécu de telles choses. Les événements et leurs conséquences nous ont toujours conditionnés. Ce qui s'est passé nous a aussi affectés. Tout a changé autour de nous, et c'est irréversible. 

Au fond, il devrait être bon de se rendre compte des objectifs de sa propre existence. Les pensées et les idées que nous avons développées sur le monde et la nature d'un être humain doivent régler quelque chose chez nous. Une force vitale est alors en vue, parce que nous nous sommes tenus aux conventions d'une existence. Cela doit nous correspondre, ce que nous avons reconnu. Il est vrai que les choses de notre vie ont incarné une vérité en soi, sur laquelle rien n'a encore été dit. C'est là que nous nous sentons. C'est aussi grâce à cette pensée que nous y sommes parvenus.

Maintenant, nous sommes familiers avec nous-mêmes. Nous avons appris quelque chose sur nous-mêmes qui a été vrai. Nous voulons nous y référer dans la vie quotidienne et réaliser notre propre cause. 



Documentation

Une résonance dans le miroir du présent

Toutes les actions simples d'une personne donnent lieu à une plénitude. Elle a équipé les gens individuellement. 

Avec l'aide d'un tel équipement, tel qu'il a été le sien, l'homme a eu maintes occasions de déterminer son bonheur dans l'existence. Il peut y fixer quelque chose qu'il a reçu. En même temps, ses objets ont une valeur qui leur est propre et qui peut leur être attribuée. Il doit y avoir une valeur par chose, ce qui est devenu clair pour lui. C'est ainsi que l'on peut pratiquer la simplicité, par rapport à ce qui est donné, et contempler son propre bien en tant qu'être humain.  

Un être humain est quelqu'un qui a et qui fait quelque chose. Ce monde s'est divisé en trois niveaux, sur lesquels il peut étendre son existence comme une tente. Il est vrai qu'il n'y a eu qu'une seule tente dans laquelle il a pu séjourner. Le ciel, et avec lui l'ordre, a donné à son existence cet éclat qui a fait de lui un homme qui connaît bien sa tente et qui sait donc déterminer son lieu de séjour. C'est donc là qu'il se trouve et qu'il a tout ce dont il a besoin pour son existence. Fidèle à un tel minimalisme, il doit aller à l'élargissement ou ne pas y aller. 

Peu importe qu'il y ait eu cinq, quinze ou soixante-quinze tentes, ce qu'un homme s'est approprié. Il ne séjournera que dans une seule d'entre elles. C'est pourquoi son existence devrait être simple, car il lui convenait d'apparaître ainsi. Nous avons été conçus pour cela. C'est précisément pour cette raison que nous avons fait en sorte que notre existence se réfère à ce que nous sommes. 

C'est tout ce qui nous a caractérisés. Il nous a toujours été naturel de penser ainsi et d'être ainsi. Tout a été naturel chez nous, tant que nous avons fait en sorte que ce soit une chose simple qui nous conditionne. Mais ensuite, lorsque quelque chose nous est apparu comme une chose simple qui nous est propre, nous avons laissé les événements s'installer. C'est pourquoi certaines choses se sont accumulées chez nous et sont devenues plus fortes. Souvent, nos choses se sont améliorées. 

Bientôt, tout cela sera une bonne chose. C'est ce que nous voulons penser, c'est ce que nous voulons croire. Nous prenons quelque chose sur nous et nous le faisons avancer. Comme une machine, nous avons agi fidèlement à notre intention, à cette construction intérieure de nous-mêmes. Quelque chose s'est ainsi réalisé, qui a témoigné de la vivacité de notre bonheur. La force des pensées et des idées unifiées nous permet de nous affirmer suffisamment face à nos semblables. Nous persévérons à faire le bien et à y consacrer toute notre énergie, selon ce qui nous est donné à ce moment-là. Cela doit être une partie de plaisir que de pouvoir s'engager autant pour le bien. 

Les choses données s'ajoutent facilement les unes aux autres de manière simple. Entre-temps, certaines choses ont été vraies, qui ont marqué notre chemin. Nous avons utilisé ces images pour montrer et comprendre quelque chose de donné. Nous avons utilisé nos mots de manière réfléchie et avons ainsi rendu visible ce que nous pensions ou ressentions. 

Nous avons alors reconnu la valeur que les pensées ont pour nous. Nous les associons à nos sensations en arrière-plan. C'est pourquoi toute causalité de la pensée s'est interdite chez nous seuls. Les pensées ont été une grandeur dépendante et sont apparues ainsi chez nous. Une fois que l'on a attribué une pensée à l'essence des choses, celles-ci se développent bien. 

Pendant ce temps, le monde entier a fait dépendre l'ensemble de son existence de la valeur des pensées. Pourtant, elles ne devraient être que des valences qui nous ont été inspirées. Ce devraient être de pures mesures de ce que nous avons pensé. De tels faits sont soumis à des lois naturelles et sont toujours restés dépendants de tout ce qui s'est passé. 

Une condition de l'homme a précédé toute chose. Elle a perduré chez nous. C'est là que nous nous regardons. 

Parfois, nous avons aussi été dans nos pensées. Le jeu de cache-cache dans le labyrinthe du Minotaure a naturellement quelque chose de présupposé. Mais le fil d'Ariane doit se rompre, car il n'est pas fait pour rester éternellement ce qu'il a été. Peu importe à quel point nous nous sommes cachés à l'intérieur du labyrinthe, nous avons fini par mourir de faim si nous n'avons pas affronté le Minotaure et si nous ne sommes pas parvenus à nous libérer d'une telle souffrance. 

Cet animal n'est pas seulement apparu comme un spectre, mais il a aussi incarné pour nous une limite naturelle à l'action de l'homme. Si certains ont pu parler d'une peur injustifiée à propos de la signification de ces légendes de l'Antiquité, d'où proviennent certaines des images de notre âme, rien n'a changé dans la réalité de l'existence humaine. 

Le destin des hommes a toujours été égal et sera toujours compris de la même manière.

Celui qui a puisé dans la boîte à malices de la modernité pour se servir de ses images peut se blesser bien plus facilement que ne l'imposent les mondes d'idées clairs et uniformes de l'Antiquité. Nous devons actuellement partir du principe, à juste titre, que nous vivons une époque qui témoigne des effets d'une incompétence humaine telle qu'elle a été conçue et entretenue au plus tard au XXe siècle. 

Tout a servi le démon de la liberté de mouvement, rien n'est rentré dans l'ordre chez nous. Le pire a été la distorsion du monde et donc la détérioration des destins humains en raison de l'ajournement d'actions nécessaires mais non réalisées. 

Des cohortes armées jusqu'aux dents se sont adonnées aux bruits de sabre nucléaires et le monde entier s'est bercé de la prétendue certitude que le malheur absolu ne se produirait pas, alors que tous les signes indiquaient qu'il se préparait. Les hommes se sont montrés satisfaits et ont étayé leur folie par la mode et la consommation. La progression de ce phénomène a fait naître le néant et l'a transformé en une grandeur qui détermine tout chez nous.  



Documentation

Le sujet comme ancrage d'une identité

Sans avoir déterminé pour soi-même un joug, aucun homme n'a pu participer à quelque chose de bon, dont d'autres personnes ont également eu besoin.

Une vision du monde qui a favorisé les considérations objectives libère des particularités au fur et à mesure de son apparition. C'est là qu'elle forme son sujet en elle-même, parce que tout a eu besoin d'un tel sujet. 

L'accès d'un homme au monde passe par son propre sujet ou n'en a pas été un. Entre-temps, l'homme n'a perçu et reconnu que ce qui lui convenait. Tout ce qui est différent lui a semblé peu utile. Cela ne lui a donc rien apporté de bon de le savoir ou d'en connaître quelque chose. C'est pourquoi il l'a négligé.

Toutes les particularités des objets se reflètent les unes les autres. En règle générale, ils donnent quelque chose d'eux-mêmes qui a un rapport avec l'environnement réel. Personne ne peut savoir ce qui est apparu en premier. 

Mais ensuite, on devient intelligent à partir de tels événements si on s'est considéré comme un sujet doté d'une responsabilité personnelle. En tant que tel, on a une histoire à soi, qui possède sa chronologie. Mais un homme a également reçu un destin proprement dit. Nous avons ainsi fait l'expérience d'une existence telle qu'elle nous est destinée. Nous sommes parvenus à une conception de l'histoire de notre vie. Ses événements ont été la conséquence de nos actions, de notre être et de notre avoir. Ils se sont produits de la même manière que nous avons réalisé l'ensemble de ce qui nous a conditionnés. 

Au cours de notre existence, nous avons déjà reproduit plusieurs fois notre propre histoire d'une manière similaire à d'autres personnes. Il est donc nécessaire de clarifier ce qu'elle signifie. Cela doit nous être possible, car nous l'avons bien connue avec le temps.



Documentation

Un niveau comme dimension

Tout le monde a appris dès l'enfance que la Terre est une planète. En tant que telle, elle a tourné autour du Soleil et est entre-temps contournée par la Lune. Du moins, c'est ce qui nous a semblé. C'est pourquoi nous avons reconnu ce savoir et accepté une partie des connaissances qui y sont liées. 

Dans notre monde imaginaire, il y a des choses que nous avons perçues grâce aux communications d'autres personnes. Mais les pouvoirs créateurs qui sont inhérents à l'être humain peuvent être affectés par ce que nous avons reçu d'une autre main. C'est pourquoi nous avons compris que nous n'étions pas responsables de la conservation d'un tel savoir que nous n'avons pas reçu dans son intégralité.  

Nous avons géré ce qui nous appartenait. C'est notre dimension, qui s'incarne dans ce que nous avons réalisé pour nous-mêmes. D'une certaine manière, elle est aussi présente chez nous sous forme spiritualisée, parce que nous y avons répondu par nos pensées. C'est ce qui nous a permis de nous équiper mentalement. 

Nous n'avons pas du tout remplacé l'une de nos expériences par une autre. Une partie s'est produite de manière émanée, l'autre ne s'est manifestée que virtuellement. Nous en avons déduit une unité qui contenait les deux de manière également justifiée. Nous sommes apparus tels que nous avons existé et nous avons également représenté ces deux principes actifs. Nous avons entre-temps pressenti que personne n'avait fait une telle chose d'une autre manière que nous.

Nous avons toujours mis en place quelque chose qui nous était propre et avons ainsi formé quelque chose en nous qui devait être à la hauteur de notre existence. Nous avons considéré une telle existence comme parfaitement complète et avons donc accepté sa valeur comme l'ensemble de notre existence. En conséquence, tout nous est apparu tel qu'il s'est produit, mais nous l'avons également reconnu et confirmé. Cela a entraîné d'autres interdépendances. 

Nous avons accepté la pleine valeur de ce qui nous appartient en propre et nous l'avons fait valoir chez nous. Les biens propres sont toujours présents chez nous. Nous les aimons parce qu'ils ont continué à être utilisés chez nous et qu'ils ont représenté quelque chose de bon pour nous.


 

Méditation

Moyens auxiliaires

L'homme prend le moyen auxiliaire dont il a eu besoin et l'utilise pour lui-même dans l'accomplissement de sa tâche. Il est difficile de se passer de moyens auxiliaires à long terme. C'est pour cela que l'on a développé une technique dans laquelle un processus nous indiquant comment quelque chose doit se produire sera clair. Nous avons lu dans la nature ce qui nous a caractérisés. Elle a ainsi représenté quelque chose de bon pour nous et nous a permis de comprendre certaines choses à notre sujet. Nous lui avons toujours répondu par nos œuvres. Volontairement ou non, il s'est produit chez nous quelque chose qui a été bon. Chaque être humain y a trouvé sa place et a acquis une position correspondante devant ses semblables, selon ce qui lui convenait le mieux. Comme nous savions que ce qui était donné serait bien, nous nous sommes résignés. Nous avons donc eu raison de laisser les choses en l'état. Petit à petit, nous nous y sommes habitués. 

C'est ainsi qu'est né chez nous, au fil du temps, un chemin qui a déjà été bon pour quelque chose. Tout ce qui a été bon doit donc perdurer chez nous. Cela a rendu certaines choses vraies. Quelque chose d'autre que ce qui correspondait à sa nature n'a pas encore conduit au succès. C'est pourquoi nous nous sommes engagés et avons été justes envers nous-mêmes, mais aussi envers elle, dans notre vie. 

Au fond, ce comportement nous a permis de progresser. Nous avons acquis certaines compétences uniquement parce que nos pensées étaient adaptées à notre environnement. Ensuite, il y a eu des retours vers nous. Cela s'est produit sans raison. Ce n'est pas une mauvaise chose. Nous en avons reçu une partie pour d'autres moments. 



Pensée

Le réalisme a fixé l'inconscient. Il a ainsi arraché toute signification à l'imagination des hommes. Le néant s'est répandu chez nous et a élargi son domaine. D'un seul coup, l'homme éclairé a fui la malédiction qu'il avait créée. Ce qu'il a rendu vrai est devenu la lie de l'idéologie humaine. Cela n'a pas grand-chose de commun avec la raison. Pourtant, la valeur d'usage des choses et le mode de pensée qui l'accompagne ont été pour le réaliste la mesure des faits de sa vie. Il a ainsi échoué et tout perdu. Ce qu'il a abandonné a été provisoirement arraché à tous les hommes. Le jour s'est levé et on a vu à quel point tout était en désordre chez nous. 



Lettre

Un mot d'accueil personnel 

Bienvenue, cher(e) ami(e), dans mon humble demeure, l'"Ermitage". J'espère que tu seras de bonne humeur et que tu auras le temps et le loisir d'absorber une partie des choses que j'ai écrites ici. Je te remercie d'ores et déjà pour tes efforts de lecture dans le recueil de textes que j'ai rédigé. 

Je te demande de t'installer confortablement et de préparer des tisanes, de l'eau ou d'autres bonnes choses pour que tu puisses passer un moment ici en toute tranquillité. J'espère que cela te fera plaisir.

Garde ton calme en lisant les textes suivants. Ne te précipite pas inutilement. Il serait nécessaire de lire les textes avec soin. Fais-le pour que tu puisses bien saisir et comprendre leur force, leur qualité intrinsèque. Mais il n'y a aucune raison de se précipiter ou de faire du zèle. Il te faudra certainement un peu de temps pour comprendre tout ce que je veux te dire par le biais de mes écrits. 

N'oubliez pas qu'il ne s'agit pas encore d'une œuvre achevée. Il comporte probablement encore quelques défauts cachés que je dois être prêt à reconnaître avant de pouvoir les corriger. Je voudrais aussi te demander ceci. Reviens souvent ici pour lire, plutôt que de vouloir comprendre d'un seul coup tout ce que tu trouveras ici. 

Ne te frotte pas à mon œuvre. Essaie plutôt de t'en inspirer. Lis attentivement les textes contenus ici et essaie de les comprendre. Si tu ne comprends pas tout de suite, indique-moi le passage en question. 

Comment ai-je construit les écrits ici ? - L'Ermitage' a été tiré de la base du 'Beggar Wiki' (anciennement Fery Wiki), qui était un recueil de textes non publié de ma main. Cet autre wiki m'a servi de première formation linguistique. C'est grâce à lui que j'ai trouvé ma manière de créer des langues. J'ai ainsi pu préparer les bases pour moi dès cette époque. Ce wiki a été en travail chez moi de 2004 à 2011 et a pris beaucoup de place dans cette phase de ma vie. C'est sur lui que repose désormais le 'kit de construction' sous forme de fichier. Le "Baukasten" reprend aussi une partie du contenu original de l'ancien fichier.

J'ai utilisé le 'Beggar Wiki' pour essayer de déterminer la valeur des choses de mon existence. J'ai ainsi pu clarifier beaucoup de choses. Ma nature m'est alors apparue un peu plus compréhensible. J'ai appris à laisser les choses telles qu'elles sont. J'ai traversé certaines phases d'introspection et j'ai fini par y arriver. Aujourd'hui encore, je continue à vivre mon existence sous le même angle qu'à l'époque. Depuis, je n'ai jamais quitté la voie que j'avais choisie. C'est quelque chose qui m'a parfois rendu très heureux. J'ai toujours reconnu une vérité, comme celle-ci, parce qu'elle a servi à quelque chose. Mon chemin de vie doit résulter du fait que je la connais. 

Le wiki 'Ermitage' est devenu une chose un peu particulière. Aujourd'hui, je continue à élaborer mes textes existants selon le principe d'un 'système de désignation et de connaissance' des choses. Ils ont été créés à une époque lors de 'leçons d'écriture libre' en tant que 'protocoles de pensée'. Pendant de nombreuses années, j'ai produit ces écrits. Travailler dessus est devenu l'activité principale de mon temps libre. Tout ce qui a déjà été lié à des prestations m'a parfois demandé beaucoup d'efforts. J'ai parfois eu l'impression que ce que je faisais était un travail difficile. Mais cette tâche m'a aussi rendu plus fort et m'a permis de développer quelque chose en moi. Certaines choses ne se seraient certainement pas passées de manière aussi cohérente si je ne les avais pas accomplies dans ma vie. C'est pourquoi j'en suis malgré tout très satisfait et j'ai reconnu la manière dont tout est organisé pour moi. 

En quoi ai-je cru entre-temps ? - Les voies d'un homme se sont déroulées dans un domaine donné et accessible pour lui. Ses moyens ont toujours été limités, ce qui a rendu quelque chose de significatif vrai pour moi. Ce qui nous est donné est censé être une bonne chose. Souviens-toi de ces paroles, s'il te plaît. Reconnais que mon chemin aura aussi une fin. Je ne pourrais certes pas encore dire quand mon chemin devra prendre fin. Mais c'est précisément pour cela que je veux mettre de l'ordre dans ma vie. Je fais en sorte que les bonnes choses se réalisent, afin que tout ce qui est à venir puisse un jour porter ses fruits. 

Je te souhaite de tout cœur bonne chance. Que le soleil brille, mais qu'il te reste aussi une ombre douce pour assurer ton bonheur. 

Avec mes meilleures salutations

Mathias Schneider



Impulsion

Indépendance

La signification de rien et de tout doit nous être compréhensible. Depuis quelque temps déjà, j'intègre ces deux mots dans mes écrits en tant que valeurs limites du tout. Dans l'ensemble, un fonds s'est ainsi constitué chez moi.

L'existence d'un homme a été rythmée dans son apparence et c'est ainsi qu'il faut la comprendre. Il veut donc reconnaître ce qui est donné. Mais pour cela, il doit apparaître de manière répétée.  

Une manière trop particulière de présenter les choses ordinaires n'a parfois pas apporté de clarté. J'ai certes eu besoin de commandements, mais pas d'interdictions. Les choses n'ont pas toujours dû me convenir, juste pour me donner raison. 

L'un a pu être devant ou derrière l'autre, et pourtant il est resté bon. L'un a pu être à côté, au-dessus ou en dessous de l'autre et est pourtant resté bon. Il ne doit pas y avoir eu de détermination juste de ce qui peut être. En dehors de ces ordonnances déductibles des lois de l'État, l'homme doit être libre de telles directives.

Oui, l'un a même pu être détaché de l'autre tout en étant vrai. Tout ce qui a été nommé de cette manière devrait être bon. Mais cela ne veut pas dire que ce qui n'a pas pu être nommé doit être rejeté.

Une telle multiplicité voudrait effrayer les hommes et pourtant elle ne devrait pas faire une telle chose. Elle s'est soustraite à la domination de l'homme, ce qui ne devrait pas nous inquiéter. La nature des choses n'a pu être reconnue que dans son ensemble. Pour cela, elle devrait être représentée comme un tout. C'est ce que j'ai essayé de faire ici, d'une manière simple. Reconnaissons donc comment cela est donné ici. Au fond, le bien qui a été ainsi mis en évidence nous a déjà facilité beaucoup de choses. Cela a surtout été le cas lorsque nous avons su exprimer notre pensée de manière autonome, comme nous le savons déjà. 

Parce que nous sommes indépendants de quelque chose qui s'est produit par hasard, nous nous sommes montrés libres dans notre comportement par rapport à ce qui s'est passé. Mais nous avons alors aussi reçu une certaine possibilité de choix pour ce que nous voulons faire. Nous en avons besoin pour déterminer ce que nous avons apprécié dans notre vie. 

 


Pensée

La liberté ne doit jamais être qu'un aspect partiel de ce qui est donné et qui s'est produit chez nous. Sans tenir compte de la totalité des choses, la vie n'aurait pas de valeur pour nous. 



Documentation

Histoire de 'l'Ermitage

Cette collection de matériel dans le wiki 'Ermitage' a été créée par nécessité pendant le travail dans mon propre atelier créatif. Entre 2008 et 2013, j'ai beaucoup lutté avec mon existence. J'ai alors écrit beaucoup de choses sur ma vie. J'ai ensuite poursuivi ce type d'activité. Aujourd'hui, la création d'œuvres me sert principalement d'accès aux différents moments de mon existence. J'ai conservé mes pensées et mes idées antérieures. Le texte du wiki 'Ermitage' constitue à bien des égards une clé pour mes projets réels, que j'ai déjà préparés. 

Je continue à utiliser ces écrits dans ma vie quotidienne. Ici, je note certaines choses qui me sont devenues claires au fil du temps sur cette existence de moi. 

Mais il m'arrive aussi de me tromper un peu sur mes propres impulsions. Dans ce cas, je prends mes "cartes" et j'examine à nouveau l'ensemble afin d'obtenir une certitude sur les faits en question. C'est ainsi que j'ai déjà pu en partie rectifier ou compléter l'un ou l'autre. Au fil du temps, les wikis de la fiche 'Boîte à outils' ont ainsi vu le jour et sont parvenus à leur état actuel. 

J'avoue volontiers que je suis parti de quelques hypothèses simples pour créer mes fontes.



Impulsion

Une autre idée

Fais quelque chose de bien de ton temps aujourd'hui. Reconnais l'endroit où tu te trouves et l'heure à laquelle tu es ici. Nous commençons à compter à partir du chiffre un et nous nous en tenons à faire les choses comme elles nous conviennent. Nous continuons à compter à des intervalles précis, échelonnant ainsi ce que nous connaissons et ce dont nous avons eu connaissance.



Pensée

Un principe de création

Un ordre a existé chez nous ou n'a pas existé pour nous. 

Si un écrit est bien réussi, sa valeur se révèle d'elle-même. Tu pourras alors construire quelque chose de bon à partir de la parole que tu as conservée. Les textes individuels doivent former une unité avec le reste de l'œuvre. 

Ce qui nous est accordé doit l'être dans son intégralité. C'est ainsi que nous définissons notre être. C'est une chose pour l'ensemble de cette existence. C'est en cela que nous avons cru et que nous avons rendu cette croyance, parce que nous avons vu tous les êtres humains sous cette lumière précise.

 


Impulsion

Tâches et obligations

J'aimerais vous faire part de quelques réflexions sur la tâche que je me suis fixée. 

Le premier aspect de mon travail est que je souhaite améliorer durablement mon propre texte. Pour cela, je dois apprendre quelque chose d'approprié. Je veux m'habituer à utiliser un allemand homogène pour créer mes propres choses, objets et écrits. Cette langue a tout pour plaire. Je commence seulement à saisir sa structure grammaticale. Le vocabulaire que j'ai déjà introduit m'incite à réfléchir à son utilisation ordonnée. L'ensemble des pages de mon fichier "Baukasten" doit être converti dans un format approprié. Leur structure de base, en particulier l'ordre des textes, doit être conservée telle qu'elle est.

Je souhaite conserver les pensées et les idées existantes, mais aussi leur apparence structurelle, telles qu'elles sont pour l'avenir. Pour cela, je les sauvegarde. Le caractère fonctionnel de mes écrits doit être conservé. Comme j'ai déjà rédigé les textes correspondants dans les grandes lignes, je dispose maintenant de tout un fonds de prestations personnelles dans lequel je peux puiser. Je dois donc réussir à me préparer à quelque chose de plus, qui pourrait être construit sur cette base. 

Le stock de mes propres écrits doit être assuré. La qualité d'une lecture de ces textes de ma plume constituera une bonne partie de leur valeur pour un lectorat. Il est donc également important pour moi de m'assurer que les écrits transmettent quelque chose sur le plan linguistique. 

La partie de mon monde de pensées et d'idées qui se trouve dans le 'jeu de construction' le reflète encore parfois d'une manière un peu particulière. Il s'agira un jour de déterminer la forme adéquate pour cela. Ce qui a été défini doit ensuite me servir de fil conducteur, afin que le fichier puisse être élargi ou épuré de manière judicieuse. 

J'aimerais le faire afin d'obtenir des déclarations appropriées sur mon existence. Les écrits ainsi produits doivent ensuite pouvoir être facilement complétés par l'explication de la présentation de l'œuvre. Je dois coordonner la description d'autres caractéristiques de ce qui caractérise l'existence humaine d'aujourd'hui et les déclarations à ce sujet doivent s'intégrer de manière cohérente à ce qui a déjà été donné. Je veillerai à ce que les contenus ne soient pas trop difficiles à transmettre du point de vue linguistique. 

Tout cela m'a déjà beaucoup aidé dans la vie. En travaillant sur ma fiche, il m'est parfois arrivé d'avoir accès à de véritables forces. J'ai volontiers accepté ces moments agréables. 

J'intègre alors certaines de mes expériences dans le texte existant, car elles sont pertinentes pour moi. 

Je veux écrire exactement ce qui m'est venu à l'esprit en termes de pensées et d'idées. Je suis orienté vers cela. Je veux reconnaître ce qui m'apparaît. C'est déjà juste comme ça, comme c'est donné. Je me conforme à cela. C'est ainsi que j'accomplis mon travail. 

Comme deuxième aspect de la rédaction de mes propres écrits, je voudrais maintenant vous montrer que j'ai confessé ma foi chrétienne dans le cadre de mon travail, lorsque cela m'a semblé nécessaire. Je n'aurais cependant pas dû le faire de manière excessive. 

Le troisième aspect de l'exposition d'œuvres sera d'expliquer que je souhaite conserver une certaine proximité avec les choses qui me sont destinées. Je souhaite ainsi conserver un aperçu des raisons de mon existence. Je dois reconnaître ces événements et ces faits comme ils se sont produits. 

Lors de la création du "kit de construction", j'ai établi une position grâce à laquelle je continue à correspondre à mon point de départ actuel. Je veux constater que je suis sur un chemin non raccourci. Une telle approche me protège des difficultés. 

L'introduction de mots supplémentaires dans le texte de la fiche 'Jeu de construction' est préparée grâce à la création d'une référence possible à cet effet. Entre-temps, plusieurs ajouts ont déjà été réalisés.



Pensée

Être pour soi

Une densification de l'énergie dépasse parfois le cadre d'une personne et la rend malade. 

Parfois, les paroles d'autres personnes me rappellent des situations passées. Une de leurs valeurs se fait entendre comme un effet sur moi. Cela m'a fait perdre du temps. Les moments où d'autres personnes sont apparues de manière dominante n'ont rien donné de bon. C'est pourquoi j'ai cessé de répéter de telles situations. Au lieu de cela, je laisse les gens tranquilles. Moi aussi, je veux rester tranquille. 



Documentation

Un événement littéraire

Une pensée présente chez moi doit être une pensée à exploiter. C'est pourquoi j'admets une telle pensée. Je la reconnais. 

Ainsi, je parviens à un état fondamental de réflexion de manière très simple. J'accepte ce qui est donné, parce que c'est vrai, et je reconnais que je veux m'en occuper. J'ai alors aussitôt préservé mes autres émotions à ce sujet. 

J'en reprends certains en écrivant sur la 'boîte à outils' et je présente consciencieusement ce qu'ils ont signifié pour moi. Ensuite, lorsque j'ai l'occasion et l'envie d'ajouter quelque chose à mes écrits, je le fais généralement. 



Pensée

Une introspection

Le contrôle de ce qui t'est donné se réalisera justement en ralentissant ta façon de travailler et en faisant une pause.

L'humanité est arrivée à un état de délabrement. Tout crie. Ce n'est pas sans raison que nous l'avons constaté. Pour améliorer quelque chose pour soi-même, il faut d'abord faire un état des lieux. 

L'humanité s'agite sans cesse. Tous les canaux sont remplis d'informations sur ce qui s'est passé. Leur mouvement exagéré a pourtant été la conséquence d'une mauvaise gestion de leur propre base vitale.  


Documentation

Un premier départ

Il n'y a pas de mauvais mot, mais seulement des utilisations plus ou moins bonnes des mots. C'est sur cette idée que je réalise mes écrits. Ce faisant, j'y intègre peu à peu de plus en plus de mots différents. Les relations que je crée et obtiens ainsi sont déterminantes pour leur valeur. Les choses apparaissent alors comme une image devant moi. L'image a des propriétés telles que je les lui ai données auparavant. Ce sont précisément les propriétés qui caractérisent et constituent ma vie, celles qui m'intéressent dans l'œuvre. Leur exhibition est motivée par des raisons personnelles. Il doit être possible et bon de mentionner de telles raisons. 

Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites à mon sujet dans le passé. Les gens y ont fixé beaucoup de choses. Ils ont ainsi décrété quelque chose qui s'est répercuté sur moi. J'aimerais, par mon travail, m'opposer à cette détermination de ma personne par des personnes qui me sont étrangères. 

Je n'ai nullement prétendu que les gens avaient méconnu le bonheur de ma vie. Il ne leur a pas été possible, à eux seuls, de saisir quelque chose de ce qu'a représenté ma vie. Ils me connaissaient à peine, mais ils ont dit et écrit beaucoup de choses sur ma situation. Des dossiers ont été constitués à cet effet, qui ont donné un cadre à mon parcours de vie a posteriori. Je n'ai pas eu beaucoup de chances. Le cadre qui a été prévu pour moi a rendu ma chance dans la vie presque impossible. Ce qui me restait n'avait aucune valeur et n'était pas beau. Je n'ai pas voulu laisser les choses en l'état. 

En plus, on ne m'a pas entendu. 

Je suis parti d'hypothèses simples lorsque j'ai commencé à fixer les choses de mon existence par le langage. Je n'ai pas pu me défendre contre ce qui m'est venu à l'esprit au niveau mental. Les effets que j'ai ressentis m'ont alors étonné. D'après mon sentiment, je me suis trouvée dans une situation de détresse. Elle n'était pas uniquement liée à des circonstances extérieures. 

C'est pourquoi je me suis penché sur moi-même et j'ai fait apparaître ce qu'elle est. Beaucoup de choses se sont finalement présentées à moi. Puis j'ai entrepris de libérer ma vie des parties superflues dont on m'avait surchargé. J'ai dissous ces enchevêtrements de manière unilatérale. Ce faisant, j'ai pratiqué et développé l'art du langage. J'ai trouvé cela bien. Il était important pour moi de détacher mes intérêts des directives d'autres personnes. J'ai d'abord créé quelque chose de substantiel en nommant les faits. Plus tard, j'ai aussi examiné les données de mon existence et les ai nommées, comme je les ai reconnues.

Une première transformation intellectuelle s'est déjà opérée chez moi, lorsque je suis passé des circonstances aux faits. Ce qui a changé pour moi, ce sont les approches pour déterminer la réalité de mon existence. 

En gardant ce qui m'est propre, j'ai pu faire mes preuves dans la vie. Les circonstances réelles se sont rapidement manifestées à travers les événements de ma vie et j'ai pu les reconnaître telles qu'elles sont apparues à d'autres personnes. J'ai ensuite consigné ces deux domaines d'expérience dans des textes que j'ai créés moi-même. 

Pour cela, j'ai supposé qu'une représentation de la véritable essence des choses, de leur nature, devait être à la fois vide et triviale. Ce n'est qu'ensuite que les gens ont quelque chose à voir avec 

et ont chargé tout ce qu'ils ont reçu. J'ai donc trouvé le bien dans le trivial. J'ai reconnu son importance fondamentale pour l'ensemble. J'ai supposé la présence de la forme élémentaire de base et j'ai accepté sa valeur comme un vide. Fidèle à ce modèle, toutes les choses reçoivent leur structure de base chez moi et trouvent ainsi leur équilibre. 

Le vide devrait donc être compris correctement comme le contenu ou la teneur du trivial. On devrait ainsi pouvoir lire dans les événements d'une vie comment ils se sont déroulés. 

Partant de la simple connaissance d'un état insuffisant de mes choses, j'ai attribué à celles-ci une valeur qui était de même nature que quelque chose de trivial. Ce qui a été mauvais m'a semblé mauvais. Certaines choses sont déjà bonnes chez moi. C'est ce qui a toujours caractérisé ma vie, le fait que j'ai évalué ce qui était donné de cette manière. 



Pensée

Parties de l'âme

La vie doit être perçue comme un cercle. Elle est ancrée en nous comme un point. Une lumière brillante en émane. Les Indiens l'appellent Paramatman, nous disons étincelle de vie. L'idée est la même. 

Comme tout est en train de changer, il serait bon de fixer quelque chose. Trouver un sens à sa vie devrait être possible. C'est dans ce but que nous nous sommes orientés.  

Quoi que ce soit que nous tenions, cela nous a échappé tôt ou tard. C'est alors qu'il s'est libéré de notre emprise. Il a ensuite retrouvé sa place ailleurs. 

Sans tirer sa propre conclusion des événements de cette existence, personne n'a encore bien compris quoi que ce soit. 



Documentation

Une action réalisable

Grâce à une nomination en bonne et due forme des destinées de mon existence, j'ancre mon langage aux événements de cette vie de moi. 

Le positif sera le moment où l'homme voudra agir. C'est là qu'il a de la chance, car il a reconnu les choses qui font partie du moment. C'est ce qui fait sa fortune.



Pensée

Peu importe le travail que nous, les humains, avons fait, quelque chose s'est accompli en nous.